Horlogerie : La montre qui est allée sur la lune

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Message  ADMIN Mer 13 Nov - 22:45

Depuis 1969, la marque suisse Omega peut s’enorgueillir d’avoir produit son fameux chronographe «Speedmaster». Ce modèle avait été officiellement agréé par la NASA quatre ans auparavant pour équiper tous les astronautes dans leurs expéditions spatiales. Il allait donc de soi que le co-pilote d’Apollo 11, Buzz Aldrin, la portait au poignet lors de sa promenade lunaire. Neil Armstrong avait dû laisser son garde-temps à l'intérieur de la navette spatiale en raison d'une panne de l'ordinateur de bord.

Avant de porter son choix sur la Speedmaster, la NASA a fait passer aux différents modèles en concurrence un test rigoureux. Les montres ont été notamment soumises à de brusques changements de température, passant sans transition de 93 à moins 18 degrés, confrontées à des vibrations, à la surcompression puis décompression ou à un bain d’oxygène pur. Au final, seule la Speedmaster s’en est bien tirée.

La Speedmaster est particulièrement bien équipée pour faire face aux conditions exceptionnelles rencontrées dans l’espace comme les variations de la pression ou de la gravité. Le verre de son cadran est fixé par un anneau hermétique capable de résister à cinq fois la pression habituelle de l’espace. Il garantit ainsi une pression constante à l’intérieur du boîtier, indispensable au fonctionnement correct du mouvement. Si la pression était trop faible par exemple, cela aurait pour conséquence d’accélérer le mouvement du balancier et la montre aurait donc tendance à avancer. Le verre est à la fois très épais et suffisamment élastique pour supporter les grandes variations de température auxquelles il est confronté au cours d’un vol spatial.

La Speedmaster a été de la partie dans 118 missions spatiales, deux expéditions polaires et d’innombrables autres aventures. Les fameuses 14 secondes jusqu’à l’entrée d’Apollo 13 dans l’atmosphère en 1970 ont été mesurées sur la Speedmaster. Cinq ans plus tard, en pleine Guerre froide, la Speedmaster a synchronisé la rencontre spatiale entre l’est et l’ouest : l’arrimage d’Apollo et de Soyouz.

Site Omega : Speedmaster

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Dernière édition par ADMIN le Mar 15 Nov - 21:08, édité 5 fois
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Message  ADMIN Mer 13 Nov - 22:46





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Horlogerie : La montre qui est allée sur la lune Empty Rôle de la Suisse dans la mission

Message  ADMIN Lun 7 Aoû - 1:06

La participation helvétique à cet exploit historique reste encore méconnue. Le savoir-faire technologique suisse a pourtant joué un rôle important dans le succès de la mission Apollo 11.

«Un petit pas pour l'homme, un grand pas pour l'humanité». Il est 3h56, ce lundi 21 juillet 1969 en Europe, quand Neil Armstrong pose le pied sur la Lune lors de la mission Apollo 11. L’Amérique triomphe. Pour la première fois de l’histoire, un homme foule le sable du satellite naturel de la Terre. Les images vont faire le tour du monde et fascinent toujours autant. Cinquante ans plus tard, les États-Unis et le monde s’apprêtent à célébrer cet exploit historique, auquel la Suisse a contribué.

Retour en 1969. Le 18 mai, soit deux mois avant l’exploit de Buzz Aldrin et Neil Armstrong, Apollo 10 décolle de Cap Kennedy avec trois astronautes à son bord. Il s’agit du quatrième vol spatial habité du programme Apollo et le deuxième à atteindre l’orbite lunaire. Cette mission a des allures de répétition générale. Elle a pour but de tester toutes les manœuvres que fera Apollo 11 et d’évaluer des sites potentiels d’alunissage. Les astronautes photographient les lieux à l’aide d’une caméra couleur de la société J. A. Maurer Inc. LIG NY équipée d’objectifs fabriqués par l’ancienne entreprise Kern & Co. AG, à Aarau. C’est la première fois que la firme argovienne fournit ses objectifs à la NASA. Mais ce ne sera pas la dernière. Car les objectifs Kern ont également saisi la descente du module «Eagle» emmenant Neil Armstrong et Buzz Aldrin jusqu’à la surface de la Lune. À l’époque, «Eagle» embarque une seconde caméra couleur dotée d’un objectif Kern, afin de filmer la manœuvre d’alunissage, puis la mission des deux astronautes. C’est elle qui immortalise les pas de géant des deux hommes pendant l’appel du président Nixon et le salut au drapeau américain. Mais les images suivies par des millions de téléspectateurs sont en noir et blanc.

Un chapitre méconnu de l'histoire industrielle suisse

Les films en couleur ne reviendront sur Terre qu’avec le retour de l’équipage de la mission Apollo 11, tout comme la caméra, que Neil Armstrong va garder précieusement dans le plus grand secret pendant de longues décennies. Ce n’est qu’en février 2015, soit trois ans après la mort de l’astronaute, que sa veuve Carol Armstrong découvre la fameuse caméra dans une armoire à vêtements. Elle est désormais exposée au Smithsonian National Air and Space Museum, à Washington. Quant aux objectifs Kern, trois des onze rouleaux de films contenant des copies des prises de vues originales d’Apollo 10 figurent dans la collection Kern au Stadtmuseum d’Aarau.

La conquête de la Lune regorge d’histoires méconnues. Celle des physiciens de l’Université de Berne en fait partie. Dans les années 1960, Johannes Geiss dirige alors l’institut de physique de la haute école. Avec son équipe, il mène l’une des rares expériences scientifiques autorisées par la NASA lors de la mission Apollo 11. Les physiciens conçoivent une voile d’aluminium capable de capturer les particules transportées par le vent solaire. Au premier abord, cela peut paraître simple. Dans les faits, le défi est toutefois de taille. À l’époque, on en sait très peu sur ces particules émises par le soleil qui s’écoulent dans l’univers. Le champ magnétique terrestre empêche en effet la majeure partie de cette pluie de particules d’arriver jusqu’à notre planète. En 1965, Johannes Geiss et son équipe soumettent leur proposition de recherches sur le vent solaire à la NASA, qui n’a prévu qu’une seule sortie de deux heures sur la Lune. L’équipe bernoise lui explique que sa voile d’aluminium pourra déjà apporter d’importants résultats dans ce court laps de temps. En juillet 1969, les trois astronautes embarquent donc cette technologie suisse. Elle est immortalisée en images. Les millions de téléspectateurs observent Buzz Aldrin planter la fameuse voile solaire suisse dans le sol lunaire juste avant de hisser le drapeau américain. Âgé aujourd’hui de 92 ans, Johannes Geiss est toujours actif au sein de l’International Space Science Institute à Berne.

SOURCE : House of Switzlerland (voir l'article 09.09.2019)
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